Shout est une chanson inédite de Michael Jackson enregistrée en 2001 pour l'album « Invicible », avant d'être écartée et remplacée par «You are my life». Elle paraît cependant dans le single Cry en 2001. Le rythme de la chanson, très entraînant, dévoile une nouvelle face de Michael assez peu exploitée par celui-ci. Bah quoi... On a pas tellement vu Michael chanter de cette manière à part peut-être un peu dans Blood on the Dancefloor, Why you Wanna trip on me... et encore, ce n'est pas aussi rapide.
Bref, on est pas là pour parler de cela mais plutôt pour nous pencher un peu plus sur les paroles, puisque là encore Michael nous présente un pur chef-d’œuvre qui nous laissera un peu perplexe quant à notre réel but dans la vie, notre vraie raison d’exister. Nous vivons dans un monde dont le principal précepte est de toujours avoir plus quelque soit le prix à payer. Nous sommes prisonniers dans une cage dont nous sommes les créateurs, domptés par je ne sais quelle fratrie, dressés pour subsister, consommer, se flétrir, ne jamais compatir. Dur d'échapper à ce mode de vie, comme nous l'explique si bien MJ (“Every single day is trouble while we struggle and strive, Peace of mind's so hard to find”), en français ''Chaque jour est un nouveau problème contre lequel nous luttons, La paix de l'esprit est si dure à trouver'' La paix de l’esprit, la sérénité… en voilà de bien jolis mots...
La chanson commence par un petit clin d’œil à ceux qui gaspillent leur argent dans l'achat de colliers avant de se voir endettés, incapable de régler leurs factures. Des personnes qui se trouvent par la suite obligés de tout faire pour gagner du fric. Soigner son apparence en dépit de sa conscience. C’est notre monde qui l'impose ! Un pays qui, par soucis économique, ensevelit des denrées tandis qu'un autre succombe à la disette. C'est notre monde qui le souhaite ! Les fourmis, ces créatures loyales et fidèles à leur fratrie devraient prendre exemple sur nous, ou les abeilles encore... Pathétique, vous ne trouvez pas ? La condescendance des uns devant la résignation des autres, les premiers subjuguent,les seconds se voûtent nonchalamment. Ajouter aux deux un peu d'incrédulité et d’égoïsme, tel est le secret de ce monde immaculé qui ne peut que nous pousser à fanfaronner. Et comment ? En écrivant ces lignes, je ne puis vous décrire ce sentiment d’allégresse qui envahit mon esprit tel un troupeau de bisons soudés se dispersant dans une plaine verdoyante (Tiens ! En voilà une autre créature loyale bien pitoyable). Je professe donc mon amour pour notre monde, en espérant bien sûr y voir plus de crimes, plus de sang et plus déshonneur. Bienvenue chez nous ! Bienvenue chez les êtres humains !