Quand mes cieux se renfrognent avec furie
Des actes des humains, me laissant ahuri
J’excave mes manches, de mon visage
Trouvant confort dans ce noir paysage
Me tirant de mes bras, mon sommeil m’emmenait
Voir un monde ingrat que ma conscience damnait
Assis sur le vent, tous deux on s’en allait
Explorer les cavités de mon être hâlé
Ici haut, mon acariâtre était maître des lieux
Me montra de ses mors un doux sourire haineux
Un accueil aimable dont je fus ravi
Je le quittai du regard, et entrepris de sonder
La douceur rembrunie de ce monde exondé
Était-ce là les épaves de ma vie ?
Devant moi un palais, demeure de mon mirliflore
Les murs ornés de festons, teintés à l’ichor
“Par ici fiston…..”. Cuirassé de tussor,
Je caressais mon sérail, me rebaptisant le Lord
Je me vêts de ma loge, et sors dehors
Piétinant en mon chemin les corps des pécores
Ces pantins indignes, leur souffrance me revigore
En scalpant la chair, j’en prise la mort
Scélérats aux actes abjects, Fi ma cisaille!
Chérir vivre humble, j’en vole vos entrailles
Notre vie n’est que mucor
Doutant ferme, je me demande qui suis-je
Société poecilotherme, ma raison se fige
Planète Terre, une canéphore
Vivant insulaire, à bâbord de ma plume
Mes écrits, à l’essor, respirent l’amertume
Coulant à l’encre noir d’un bic que j’enrhume
Des idées, des déboires de mon âme s'exhument
Texte, Dessin et Montage par MJKoP77© Tous droits réservés