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Ch 4 : Le départ

Le lac était alimenté par une rivière souterraine, sur la rive opposée, et qui coulait sans bruit, glissant presque ; son eau turquoise se mêlait à celle du lac par douces ondes, dans lesquelles venaient jouer des loutres.

Le jeune homme ne put résister à l'envie de s'approcher et fit le tour du lac pour voir de plus près la rivière et ses loutres. Ces dernières ne firent guère attention à lui, lui jetant un vague coup d’œil peu inquiet, trop occupées à plonger et batifoler.

« Elles n'ont pas peur des humains, elles sont habituées à ma présence. »

Michael sursauta, puis sa première pensée fut de lever les yeux.

« Tu aimes surprendre les gens, ou bien cette habitude m'est-elle réservée ?

– Les deux, je dirais, car je n'ai pas rencontré beaucoup d'autres personnes par ici, répondit Vrahïngué avec un petit sourire.

– Où étais-tu ?

– J'étais allé dire au revoir à tout et tout le monde dans le coin. Je ne voulais pas partir à l'aventure sans un dernier regard sur la région.

– Partir à l'aventure est un bien grand mot, je ne compte pas aller combattre des monstres, simplement chanter et jouer.

– Je sais bien, mais pour moi, c'est un peu partir à l'aventure. Ni vous ni moi ne connaissons le pays. Ce ne sera pas chose facile que de se repérer à Antalar. »

Le ménestrel hocha la tête d'un air pensif.

« Je vois que vous avez récupéré vos affaires. Nous pouvons-y aller ? fit Vrahïngué avec enthousiasme.

– Eh bien, je crois que oui, puisque tu as aussi préparé ton paquetage, sourit Michael.

– Alors c'est parti ! »

Ils remontèrent dans la prairie par le même escalier étroit le long de la falaise que la veille.

« Tu es sûr de ne pas regretter ? interrogea Michael.

– Certain ! assura le jeune Antalarien.

– Très bien, dans ce cas... »

Ils prirent donc la route vers le sud-ouest de bonne humeur. Comme la veille, une petite brise soufflait sur les herbes hautes et le soleil commençait déjà à monter dans le ciel.

« Au fait, comment ta caverne peut-elle être éclairée de cette façon ? demanda le ménestrel.

– Oh, ça, il y a simplement une ouverture en haut, comme un petit puits de lumière naturelle qui laisse passer le soleil. Et la pierre au sol est pigmentée de quartz, cela reflète la lumière. C'est en partie pour ça que j'ai choisi cet endroit.

– Je vois. Étrange pays, en tout cas.

– Si vous le dites. »

Michael sourit. Ce jeune garçon n'était pas contrariant.

Ils avancèrent donc d'un bon pas presque toute la matinée. Vers midi, alors que le soleil était à son apogée, il commença à faire chaud, et nos deux amis décidèrent de faire une pause déjeuner à l'ombre d'un bosquet de buissons. Ils reprirent leur souffle et Michael massa ses pieds qui commençaient à ressentir nettement ces derniers jours de marche.

Ils mangèrent un peu et le ménestrel en profita pour observer le paysage autour de lui.

Mj et Vrahingué se reposant-Fiction-Chapitre:4

L'herbe ici était plus sèche que du côté de la forêt, et moins haute, également. On trouvait des bosquets de buissons comme celui-ci un peu partout, plus ou moins fournis. Très peu étaient pourtant fleuris. Le terrain descendait légèrement à l'ouest et Michael remarqua que de gros nuages s'avançaient vers eux depuis cette même direction.

On se croirait plus en été qu'au printemps, songea-t-il.

« J'espère qu'on trouvera un abri, ce soir, sinon on va se faire saucer, dit Vrahïngué.

– C'est ce que je suis en train de voir, répondit Michael. Les orages sont-ils fréquents, ici ?

– Ça dépend des années. Mais cette année, oui, il y en a régulièrement. Dans ma caverne, je n'avais pas de problème, et dans la forêt non plus, mais là, ça risque d'être plus délicat, les orages peuvent se montrer très violents, parfois. Mais ces nuages-là n'ont pas l'air trop méchants, on devrait survivre. Enfin, ce serait quand même mieux de trouver un endroit où s'abriter.

– Oui. D'ailleurs nous ferions mieux de ne pas nous attarder si nous voulons avancer. »

Le jeune garçon hocha la tête et ils terminèrent rapidement leur repas. Ils reprirent leur marche en direction du sud, jetant de temps à autre un coup d’œil aux nuages à l'ouest. Cependant, ceux-ci n'avançaient pas trop vite, et la nuit commença à tomber qu'ils n'étaient pas encore au-dessus des deux voyageurs.

« Si ce n'est pas pour maintenant, ce sera demain, ou après-demain, commenta Vrahïngué. En tout cas, cet orage-ci est plus lent que d'habitude. Ils avancent très vite en général, surtout les plus violents.

– Nous devrions tout de même dénicher un abri pour cette nuit, au cas où.

– Bien sûr. »

Ils profitèrent des dernières lueurs du jour pour partir à la recherche d'un abri, partant chacun de leur côté pour aller plus vite.

Michael scruta tous les bosquets de buissons et d'arbres, espérant tomber sur un coin abrité. Après de longues recherches infructueuses, il finit par trouver un rocher contre lequel poussaient quelques buissons, formant un abri idéal pour des voyageurs désespérés de trouver mieux.

Le jeune homme appelé Vrahïngué, qui mit un certain temps à venir car lui aussi s'était beaucoup éloigné du lieu de départ.

« Pas mal, dit-il en découvrant la trouvaille de Michael. Je crois qu'on pourra se contenter de ça cette nuit. »

Soulagé de n'avoir pas à chercher encore, à la lueur de plus en plus ténue du crépuscule, le ménestrel se laissa tomber à terre et s'allongea au sol.

« J'ai mal aux pieds, lança-t-il. Pas toi ?

– Ça va, dit Vrahïngué en haussant les épaules. J'ai l'habitude, disons.

– Tu en as, de la chance.

– Oui. »

L'Antalarien lui fit un petit sourire mi-moqueur mi-encourageant dont il avait le secret.

 

 


Image de fond : libre de droit (source

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K
Désolée pour la réponse tardive ^^'<br /> J'imagine que tu as lu jusqu'à la fin, et donc non, mais cela aurait pu ^^
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L
Michael prendra-t-il un bain dans les eaux cristallines de ce lac, en attendant Vrahïngué ?
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